• Pensée: Faire attention à ses paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avoir confiance en Hachem est une qualité immense, même dans les cas où cette confiance ne mène pas à mieux respecter La volonté d’Hachem.

     

    Les sages disent (traité Ména’hot 29b) : « Tout celui qui a confiance en Hachem, Hachem le protègera dans ce monde-ci et dans le monde futur ! » Les sages ont insisté en disant "Tout celui" et pas seulement "Celui" car ils ont voulu nous apprendre que le simple fait d’avoir confiance en Hachem apporte un grand mérite ! Mais, bien entendu, à plus forte raison que la récompense sera immense lorsque cette confiance en Hachem aidera à empêcher une dispute ou d’autres fautes ! (Comme nous avons déjà expliqué que grâce à la confiance en Hachem il sera plus facile de ne pas se venger, de ne pas se quereller et de ne pas mal parler, mais au contraire de demander pardon, et ce, même si l’autre est le fautif !)

     

    Cela ressemble à un père qui a distribué des parts d’un repas à ses enfants, et l’un des enfants a pris de force la part de son frère. Si le frère ne se dispute pas mais demande à son père une autre part car il préfère ne pas se disputer (ce qui causerait de la peine au père), le père lui donnera certainement une autre part encore plus grande et d’autres cadeaux ! Mais si le frère commence à se disputer, même s’il n’est pas le fautif, le père sera mécontent de la conduite des deux frères !

     

    Ainsi, si quelqu’un ne se dispute pas afin de ne pas attrister Hachem, il est évident qu’Hachem sera très heureux de cette personne et lui donnera tout ce qu’il devait recevoir et encore d’autres cadeaux !

    (Torah Light sur Facebook)   


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  • Pensée: Faire attention à ses paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il convient aussi d’acquérir une foi parfaite en Hachem. En effet, si quelqu’un reçoit un dommage à cause de son prochain, il sera très difficile à celui qui a été endommagé de ne pas parler de mal contre celui qui lui a causé les préjudices. Mais lorsque l’homme se répétera ce que les sages disent que « Un homme ne touche pas ce qui est réservé à son prochain même comme l’épaisseur d’un cheveu ! » et que chacun recevra ce qui lui est destiné, sans rien perdre, le mauvais penchant le laissera et arrêtera de l’encourager à se venger ! Personne ne peut toucher l’honneur, la place dans la société et la subsistance etc. qui nous sont dus, alors pourquoi se venger ?

     

    Profitons au passage de décrire la nécessité et le mérite de la foi.

     

    Le roi David dit dans les Psaumes (37,3) : « Aie confiance en Hachem et fait le bien… ». Le verset a commencé par la nécessité d’avoir la confiance avant de parler de faire le bien, car seul celui qui a une foi parfaite pourra faire le bien parfaitement. En effet, nous devons par exemple étudier durant notre temps libre et tout au moins fixer des moments pour l’étude de la Torah. Or, le mauvais penchant présentera sans doute des moments durant lesquels il nous semblera que l’on peut gagner des choses en annulant notre étude. En ayant une foi solide que l’on ne perdra rien de ce qui nous est destiné, l’épreuve sera plus facilement surmontée !

     

    Le Talmud de Jérusalem raconte justement l’histoire d’un marchand qui étudié lorsque des gens lui crièrent dessus d’apporter sa marchandise et le marchand répondit : « Excusez-moi mais je ne veux pas annuler mon moment d’étude quotidienne. De toutes les manières l’argent que je dois gagner, je le gagnerai ! »

     

    (Torah Light sur Facebook)  


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  • Pensée : Histoire – Le ‘Hafets ‘Haïm construit sa Souccah

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsque le rav de Brisk habitait en diaspora, un homme vint le voir avec la requête suivante : « Ma mère habite dans le village voisin et j'aimerais qu'elle vienne dans ma ville afin que je puisse m'occuper quotidiennement d'elle. Pouvez-vous, s'il vous plaît, m'aider à la convaincre de déménager près de chez moi ? » Le rav répondit qu'il essayerait de la persuader du mieux qu'il pourrait. Cette occasion se présenta quelques semaines plus tard, lors de son passage dans cette bourgade voisine.

     

    Mais voici que la vielle dame commença à raconter une histoire au rav. Vous savez, dit-elle, peu de gens possèdent leurs propres arba'ate haminime (les quatre espèces). La plupart des fidèles se suffisent desarba'ate haminime achetés par la communauté, afin d'accomplir la mitsva. Seuls quelques privilégiés ont les moyens d'avoir leurs propres loulav et étrog.

     

    Mon mari et moi-même étions très pauvres et n'avons jamais songé à nous procurer des arba'ate haminime individuels. Une année, mon mari se mit à économiser chaque petite pièce afin de mériter d'accomplir la mitsva avec ses propres "quatre espèces". Malheureusement, lorsque la fête de Soukot approcha et qu'il fit le compte, mon mari s'aperçut qu'il était encore bien loin d'atteindre le plus petit prix exigé.

     

    Nous habitions alors dans une petite maison, mais nous décidâmes de la vendre et d'en acheter une plus petite, afin de pouvoir acquérir les arba'at haminime avec la différence. C'est ce que nous fîmes et nous achetâmes les "quatre espèces". Mon mari était fou de joie et les contemplait sans se lasser...

     

    Lorsque le premier jour arriva, nous nous levâmes très tôt (il avait été difficile de s'endormir tant nous étions joyeux). Mon mari prit les "quatre espèces" pour aller à la synagogue, mais le étrog tomba et la pointe se cassa (ce qui rend l'étrog impropre à la mitsva). Mon mari s'arrêta un instant et dit : « Maître du monde, Tu nous as ordonné d'accomplir lamitsva des "quatre espèces" mais aussi celle d'être joyeux durant la fête et celle de ne pas se mettre en colère. Si je ne peux pas accomplir la première mitsva, je vais essayer d’exécuter les deux autres. » Puis mon mari me fit un grand sourire et s'en alla joyeusement à la synagogue.

     

    La femme avait les larmes aux yeux et continua : « Comprenez-moi rav, habiter dans cette maison fait revivre en moi tant de souvenirs que je ne peux quitter cet endroit. » Le rav lui donna raison et la quitta, heureux d'avoir pu entendre ce message exceptionnel.

     

    (Rav Élie Mimran chélita)-  (Torah Light sur Facebook) 


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  • Pensée : Histoire – Le ‘Hafets ‘Haïm construit sa Souccah

     

     

     

     

     

    Quelques temps après le décès de sa première femme, le ‘Hafets ‘Haïm se remaria.

    Lorsque la fête de Soukot approcha, il construisit sa Souccah, à l’endroit où il la faisait chaque année. Mais voici qu’une fois son travail achevé, sa nouvelle épouse observa la Souccah, puis, après quelques instants de réflexion, elle annonça : « Je pense qu’il faudrait mieux placer la Souccah autre part, dans ce coin… »

    Le ‘Hafets ‘Haïm ne s’énerva pas, et ne fit aucune remarque. Avec son empressement qui le caractérisait, il se mit à démonter la Souccah pour la replacer dans l’endroit désigné !

    Rappelons que le ‘Hafets ‘Haïm ne perdait pas un instant de sa vie. Tous ses proches témoignaient ne jamais l’avoir vu perdre son temps. Il était toujours en train d’étudier (qui est une très grande mitsva, que l’on accomplit à chaque mot de thora que l’on dit) ou d’accomplir une mitsva. Pourtant, il ne s’insurgea pas des propos de son épouse et il ne lui répliqua rien. Il fut d’accord de "perdre" de son temps si précieux pour faire plaisir à sa femme et pour préserver l’harmonie dans son couple…

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Voici qu’après avoir déplacé la Souccah, la femme du ‘Hafets ‘Haïm changea d’avis. Tu sais, dit-elle, je pense que tu avais raison. Le premier endroit est idéal pour la Souccah.

    Et cette fois aussi, le rav ne se mit pas en colère. Il garda le silence, le sourire, et malgré les difficultés que cela représentait, il démonta à nouveau la Souccah, pour la replacer à sa place initiale.

    Mes chers amis. Notre quotidien nous donne tellement d’occasion de ressembler au ‘Hafets ‘Haïm. Il est certes difficile d’y parvenir car il faut de nombreux efforts pour s’annuler devant quelqu’un d’autre. Mais rappelons-nous que ce sont les efforts qui nous élèvent et que c’est notre but sur terre ! Soyons décidés de nous surpasser et soyons heureux : chaque fois où nous réussirons à nous annuler, nous ressemblerons à ce grand maître !

    (Torah Light sur Facebook) 


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  • Pensée: Faire attention à ses paroles

     

     

     

     

     

     

    Jusqu’à présent, nous avons uniquement parlé de l’importance à ne pas parler de mal sur des particuliers, mais il faut doublement faire attention à ne pas parler sur un groupe de personnes et toute collectivité ! Cela peut paraître moins grave car on ne parle sur personne de précis, mais en réalité, c’est beaucoup plus grave car le mal est dit sur beaucoup de personnes ! 

    On retrouve dans la Torah plusieurs cas où des grands tsadikim ont mal parlé sur la collectivité et ont reçu de graves reproches d’Hachem !

     

    Le Zohar écrit que même celui qui accomplit toutes les mitsvot mais ne fait pas attention lorsqu’il parle sur les gens, doit se savoir coupable et doit faire téchouva !

     

    Au contraire, il est très louable de s’habituer à parler du bien sur les enfants d’Israël et à prier en leur faveur ! Par cette conduite, on trouvera grandement grâce aux Yeux d’Hachem et sans aucun doute, on sera joyeux d’avoir apporté à notre peuple !

     

    (Torah Light sur Facebook)  


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