Tous les travaux interdits le Chabbat sont également interdits le jour de Kippour.

Kippour n’est pas un jour de Yom Tov.

Il est interdit de transporter des objets ou de la nourriture dans le domaine public, la rue, les jardins.

A ces interdits s’ajoutent les 5 interdits spécifiques au jour de Kippour :

-       Manger et Boire

-       Se laver

-       S’oindre

-       Porter des chaussures en cuir

-       Avoir des relations conjugales 

C'est une mitsva de mettre de beaux habits le jour de Kippour.

Par cela, on honore le jour de Kippour.
On met une belle nappe sur la table.
Sur celle-ci, on pose des livres de Torah.

(H'azon Ovadia)

C'est une mitsva d'allumer les bougies en l'honneur du jour de Kippour.

Pour les séfaradimes, avant d'allumer les bougies, on récitera la bénédiction:
Barouh' .... meleh' aolam acher kidéchanou bémitsvotav vésivanou léadlik ner chel yom hakippourim.

Cette année comme Kippour tombe Chabbat (4 octovre 2014), on récitera la bénédiction:

Barouh' .... meleh' aolam acher kidéchanou bémitsvotav vésivanou léadlik ner chel chabbat vé yom hakippourim.

La femme ne fera pas la bénédiction de chéh'iyanou à l'allumage des bougies.
Elle s'acquittera de la bénédiction de chéh'iyanou en écoutant l'officiant à la prière de Kol Nidré le soir de Kippour.

Cependant, si elle ne peut pas se rendre à la synagogue, elle dira la bénédiction de chéh'iyanou après l'allumage des bougies. Elle enlèvera ses chaussures en cuir avant de dire la bénédiction de chéh'iyanou.

En disant, la bénédiction de chéh'iyanou, la femme prend sur elle toutes les interdictions s'appliquant à la journée de Kippour.

C'est pour cela, si une femme a dit la bénédiction de chéh'iyanou, elle ne pourra plus allumer les bougies de Yom Kippour.

(H'azon Ovadia) 

A la synagogue, on se vêtira du talit.

Pour pouvoir faire la bénédiction sur le talit, on devra le mettre avant l'heure du coucher du soleil.

Celui qui veut faire la prière sur le talit, jusqu'à 13,5 minutes saisonnière après l'heure du coucher du soleil, a sur qui s'appuyer.

 (Yalkout Yossef)

On dira les supplications dans les sélih’ot la veille de Kippour.

On ne dira pas les supplications dans la prière du matin.

Chez les séfaradimes, on a l'habitude de dire Avinou malkénou à chah’arit et à minh’a.

On dira les supplications à la fin de la amida ( à voix basse) de minh’a.

On a l'habitude de procéder à l’annulation des voeux après les sélih’ot ou après la prière de chah’arit.

 (Yalkout Yossef)