• Pensée: Histoire - Arba'ate haminime

    Pensée : Histoire – Le ‘Hafets ‘Haïm construit sa Souccah

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsque le rav de Brisk habitait en diaspora, un homme vint le voir avec la requête suivante : « Ma mère habite dans le village voisin et j'aimerais qu'elle vienne dans ma ville afin que je puisse m'occuper quotidiennement d'elle. Pouvez-vous, s'il vous plaît, m'aider à la convaincre de déménager près de chez moi ? » Le rav répondit qu'il essayerait de la persuader du mieux qu'il pourrait. Cette occasion se présenta quelques semaines plus tard, lors de son passage dans cette bourgade voisine.

     

    Mais voici que la vielle dame commença à raconter une histoire au rav. Vous savez, dit-elle, peu de gens possèdent leurs propres arba'ate haminime (les quatre espèces). La plupart des fidèles se suffisent desarba'ate haminime achetés par la communauté, afin d'accomplir la mitsva. Seuls quelques privilégiés ont les moyens d'avoir leurs propres loulav et étrog.

     

    Mon mari et moi-même étions très pauvres et n'avons jamais songé à nous procurer des arba'ate haminime individuels. Une année, mon mari se mit à économiser chaque petite pièce afin de mériter d'accomplir la mitsva avec ses propres "quatre espèces". Malheureusement, lorsque la fête de Soukot approcha et qu'il fit le compte, mon mari s'aperçut qu'il était encore bien loin d'atteindre le plus petit prix exigé.

     

    Nous habitions alors dans une petite maison, mais nous décidâmes de la vendre et d'en acheter une plus petite, afin de pouvoir acquérir les arba'at haminime avec la différence. C'est ce que nous fîmes et nous achetâmes les "quatre espèces". Mon mari était fou de joie et les contemplait sans se lasser...

     

    Lorsque le premier jour arriva, nous nous levâmes très tôt (il avait été difficile de s'endormir tant nous étions joyeux). Mon mari prit les "quatre espèces" pour aller à la synagogue, mais le étrog tomba et la pointe se cassa (ce qui rend l'étrog impropre à la mitsva). Mon mari s'arrêta un instant et dit : « Maître du monde, Tu nous as ordonné d'accomplir lamitsva des "quatre espèces" mais aussi celle d'être joyeux durant la fête et celle de ne pas se mettre en colère. Si je ne peux pas accomplir la première mitsva, je vais essayer d’exécuter les deux autres. » Puis mon mari me fit un grand sourire et s'en alla joyeusement à la synagogue.

     

    La femme avait les larmes aux yeux et continua : « Comprenez-moi rav, habiter dans cette maison fait revivre en moi tant de souvenirs que je ne peux quitter cet endroit. » Le rav lui donna raison et la quitta, heureux d'avoir pu entendre ce message exceptionnel.

     

    (Rav Élie Mimran chélita)-  (Torah Light sur Facebook) 

    « Pensée : Histoire – Le ‘Hafets ‘Haïm construit sa SouccahPensée: Une foi parfaite en Hachem »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :