Pour un enfant qui est arrivé à l’âge de l’éducation, et qui sait garder son corps propre ; c’est une mitzva de l’éduquer à mettre les téfilines.

Cet enfant fera la bénédiction sur les téfilines avant de les mettre.

Mais, il faudra avertir la communauté de ne pas compter cet enfant dans le minyane (10 personnes adultes) jusqu’à qu’il est 13 ans et 1 jour. 

(Responsa Yé’havé Daat Volume 2 Simane 4)

Il est interdit de s’occuper de ses affaires ou besoins avant la prière du matin.

Mais, il est permis de s’occuper de ses enfants et des membres de sa famille (c’est considéré comme les besoins d’une mitzva), car il est permis de s’occuper des besoins d’une mitzva avant la prière du matin. 

(Sefer A’h Tov Va’héssed)

* Depuis le lever du jour, il est interdit d’aller chez son ami (ou autre connaissance) et de lui dire Chalom en hébreu.

Mais, celui qui rencontre son ami en chemin, pourra dire Chalom à son ami.

Cependant, il est bon d’employer un autre terme comme Boker Tov.

(Yalkout Yossef Simane 89)

* Il est permis d’embrasser la main de son père ou de son rav avant la prière du matin.

Mais, il est mieux que le rav évite de tendre sa main.

Si une personne veut embrasser la main du rav ; celui-ci laissera sa main. 

(Yalkout Yossef Simane 89, Sefer A’h Tov Va’héssed)

* Il y a 3 raisons :

1 – Se nettoyer les mains de peur d’avoir touché des endroits cachés durant notre sommeil.

2 – Se préparer au service d’Hachem, comme les cohanimes qui se lavaient les mains avant de commencer leur service au Beth Hamikdach.

3 – Pour enlever le mauvais esprit qui s’est déposé sur nos mains durant notre sommeil.

En pratique, on prend en compte tous ces avis.

C’est pour cela, si un homme reste réveillé toute la nuit, alors il devra faire Nétilat Yadaim sans bénédiction (à cause du principe Safek Béra’hot Léhakel) au lever du jour bien qu’il n’a pas touché des parties cachées de son corps.

(Sefer A’h Tov Va’héssed, Sefer Hayomit)

* Celui qui a fait Nétilat Yadaim et qui a touché les mains d’une personne qui n’a pas Nétilat Yadaim, devra recommencer à faire Nétilat Yadaim sans la bénédiction.

(Yalkout Yossef)

* On a le droit d’acheter du pain d’une boulangerie où on nous n’avons pas la certitude que les employés ont fait la Nétilat Yadaim du matin (avec un Kéli [ustensile] comme la Halacha), car certainement les employés ont lavé leur main avant de commencer leur travail, et par cela le roua’h hatouma (mauvais esprit) a été affaibli. 

(Yalkout Yossef)

Les séfaradimes ne réciteront pas de bénédiction sur la lecture du hallel abrégé (roch h’odesh, à partir du troisième jour de h’ol amoéd Pessa’h).

Si un achkénaze (selon sa coutume) récite la bénédiction sur le hallel abrégé, un séfarade ne pourra pas répondre à cette bénédiction. 

(Rav Ovadia Yossef)