Au début de la paracha, on voit qu’Esav vend à Yaacov son droit d'ainesse pour un plat de lentille.

Avant la faute du veau d'or, le droit d'ainesse permettait de servir au Beth Hamikdach.

On ne peut pas dire que la vente n'est pas valable étant donné qu'Esav était dans un cas de force majeur:

Pris par la faim et la fatigue,il aurait vendu son droit d'ainesse à Yaacov.

Non, pour Esav, le droit d'ainesse avait peu d'importance et c'est pour cela qu'il la vendu.

En effet, une fois rassasié, le verset nous dit: (Esav) a dédaigné le droit d'ainesse.

Cela prouve, que depuis le départ Esav était conscient et qu'il n'était pas dans un cas de force majeur.

(Tiféret Yaacov - Rav Yaacov Israel Lougassi)