• Dvar Torah : La valeur de la paix et le mérite de notre matriarche Rachel

    Nos Sages ont dit dans le Talmud Ouksine : Hachem n'a trouvé de récipient pour contenir la bénédiction que dans la paix, comme il est écrit : « Hachem donne la force à son peuple, Hachem bénit son peuple par la paix. » C'est pourquoi la bénédiction des cohanim se termine par le mot "shalom", signifiant la paix. Cela nous enseigne que toutes les bénédictions n'ont de valeur que s'il y a la paix parmi les hommes. Nos maîtres soulignent la grandeur de la paix. Lors des voyages des Juifs à travers le désert, les verbes au pluriel sont employés : « ils voyagèrent » et « ils campèrent ». Pourquoi le pluriel ? Pour montrer qu'ils étaient en état de dispute. Cependant, une fois arrivés au mont Sinaï, tous les Juifs se sont unis, comme il est dit : « il campa là-bas » (le peuple juif). Le singulier est utilisé pour indiquer qu'ils étaient en parfaite unité, comme un seul homme avec un seul cœur. Grâce à cette unité, ils ont mérité de recevoir la Torah sainte. Ainsi, il est crucial de se rappeler que la rédemption finale viendra par le mérite de la paix et de l'unité parmi le peuple juif, comme il est dit : Hachem écoute les pleurs de Rachel qui se lamente sur ses enfants, et Hachem lui dit : « Arrête de pleurer, car il y a une récompense pour ton action, et par cela, ils retourneront dans leur pays. » La récompense de Rachel est expliquée ainsi : Yaacov envoyait des cadeaux à Rachel, mais son père Lavan les donnait à Léa, sa sœur. Rachel gardait le silence. De même, lorsque son père donna Léa à Yaacov à sa place, Rachel transmit à sa sœur les signes convenus avec son futur mari pour éviter que Léa ne soit humiliée. Grâce à ce silence, la pierre de son fils Binyamin sur le pectoral du Cohen Gadol s'appelle « Yachpé », qui peut être décomposé en « yesh pé », signifiant « il y a une bouche, mais on se tait ». En gardant le silence et en n'exposant pas la ruse de son père à son futur mari, Rachel était prête à céder sa place à sa sœur pour ne pas l'humilier. Ainsi, les Sages disent que ses actions ont mérité d'ouvrir les cieux, atteindre le trône céleste, et permettre la libération du peuple juif.

    (torah.eklablog.com - tiré des enseignements du feuillet Bné Tsion)

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